Test de la Steatlh Ultra de Turtle Beach - Le futur imparfait
Il arrive bien souvent que nous ayons la chance de tester des produits de la marque Turtle Beach et c'est fois-ci, nous avons été face au tout dernier modèle haut de gamme de la marque : la Steatlh Ultra.
Packaging
On va être clair directement, nous sommes ici sur une manette à 199.99 euros donc quand la boîte arrive, on s'attend quand même a déballer quelque chose et pas juste un bête bout de carton. Sur ce point, Turtle Beach offre justement un packaging simple mais efficace. On retrouve, une fois la boîte ouverte, une trousse de transport aux couleurs de la marque.
A l'intérieur, la manette (heureusement) ainsi que le dongle, la base de recharge, le cable USB-C et quelques embouts de joysticks. La trousse dispose d'un compartiment de rangement pour tout cela et est bien agencée pour que tout rentre facilement en mode transport. Point encore plus sympa, il est possible de recharger sa manette via la boîte, une entrée USB-C est pile poil au bon endroit pour cela.
Bon sang qu'est ce que j'aime voir une base de recharge pour une manette de ce prix. C'est à mon sens le minimum syndical qu'il devrait y avoir quand on dépense 200 euros. De plus celle de Turtle Beach, sans être ma préférée, est assez facile d'utilisation. On dépose la manette qui s'y "colle" et ne bouge plus, une légère résistance se fait pour éviter qu'à la moindre secousse la manette parte en vrille.
Sincèrement, même si le packaging et le déballage sont assez simple en soi (entendre pas de fioritures que certains aiment), on constate une certaine qualité de produit dès le premier regard et cela met en confiance pour la suite.
La technique
Nous sommes ici sur une manette sans fil (Alléluia) qui se connecte soit via la borne de recharge et le dongle, soit en bluetooth.
La manette fait 246g ce qui est convenable (ni trop léger, ni trop lourd) et on retrouve les dimensions suivantes 120*160*64.2. Légèrement plus grande qu'une manette Xbox Series mais ce n'est pas particulièrement dérangeant au demeurant, la prise en main est correcte avec des mains moyenne.
Le D-Pad ainsi que les boutons d'actions disposent de microswitch. On reviendra sur l'enfer du D-Pad un peu plus tard.
Fait particulier pour un pad, on retrouve un écran LCD de 1.4 pouce qui permet d'avoir des données en temps réel et de paramétrer la manette rapidement (changer les couleurs, changer de profil, ...). Cela évite notamment de passer par le logiciel prévu pour régler la manette.
Les gâchettes sont adaptables à la volée pour réduire la zone morte. Quatre palettes arrières (allant de P1 à P4) programmables via logiciel et permettant d'avoir, normalement, facilement accès à certaines touches. Dans les faits, on constate qu'il peut arriver de cliquer de manière malencontreuse sur l'une des palettes et que l'utilité de ces dernières reste questionnable même si cela devient de plus en plus la norme de retrouver ce type d'éléments.
Au niveau des sticks analogiques (asymétriques), ceux-ci embarquent une technologie antidrift afin de prévenir la problématique des mouvements involontaires.
On retrouve aussi, sur les côtés, une surface texturée qui est plus gadget que pour réellement prévenir des glissades en cas de sudation. D'ailleurs, c'est souvent un argument de vente mais je me demande si vraiment des gens ont les mains qui suent au point d'en perdre leur manette ?
Prise en main après quelques semaines
La manette a été mise en situation de jeu sur Suicide Squad : Kill the Justice League et Tekken 8.
D'entrée, la prise en main fut très agréable, la manette est un produit bien pensé et surtout qui donne vraiment la sensation d'avoir dépensé 200 euros. On constate toute l'importance des microswitches qui permettent une aisance au toucher, une bonne réactivité et surtout un bruit bien plus calfeutré que sur d'autres manettes où le "clicliclic" se fait facilement entendre. On apprécie clairement le fait de déposer la manette sur la borne de recharge et d'avoir un oeil sur la batterie très facilement grâce à l'écran, cela évite les surprises ou l'intrusion d'un message "BATTERIE FAIBLE RECHARGE!".
D'ailleurs, cet écran est réellement un ajout intéressant que j'aimerais voir de plus en plus sur les manettes. Il permet d'avoir des infos rapides et de même configurer ses réseaux sociaux. Après cela reste clairement une technologique qui plaira à certains et pas du tout à d'autres.
Jouant principalement, dans un premier temps, à Suicide Squad, je n'ai que très peu utilisé le D-PAD qui apparaissait, pour le peu d'utilisation, assez sympathique et complet même si le revêtement plastique avec une impression métallique n'est pas du meilleur goût. Par contre, Tekken 8 est arrivé par la suite avec son lot de problèmes. Après plusieurs heures passées à martyriser le D-PAD, celui-ci a commencé à faire un couinement des plus dérangeants. Je suis rapidement retourné vers l'agence de communication ainsi que le fabricant qui m'a renvoyé une autre manette. Si, dans un premier, temps, ce fût de nouveau agréable, rapidement, le bruit est revenu, mais pas au même endroit du D-PAD. Force est de constater que malgré les microswitches, il y a eu un défaut sur les deux manettes testées. Pour mettre un peu de nuance, nous avons souvent des modèles qui passent dans les mains de nombreux testeurs et sont souvent malmenés. Est-ce que ce serait le cas avec un modèle neuf ? Aucune idée, mais si vous prévoyez d'utiliser cette manette et notamment le D-Pad de manière intensive, attention. Il semblerait que je sois le seul testeur à avoir mis ce problème en avant en tout cas, ce qui est assez étonnant vu la "facilité" (on ne l'a pas cherché spécifiquement) avec lequel le problème a été reproduit.
Si l'écran est un apport intéressant pour quelques réglages, nous sommes tout de même dans l'obligation de passer par un logiciel PC. Ce dernier n'est pas des plus optimaux avec notamment une ouverture en plein écran et aucune option pour fermer le logiciel une fois terminé (j'ai été obligé d'ALT+F4). Le logiciel permet entre autres de mettre à jour la manette. Attention toutefois, si vous avez plusieurs écrans ou si vous voulez faire autre chose, c'est interdit. En effet, dès que vous lancez une autre application ou que vous switchez sur un écran, la mise à jour se coupe et vous devez tout recommencer. Au programme des autres options disponibles pour la manette, on retrouve la zone morte des sticks/gâchettes, les programmations de palette ou encore les réglages sonores (égalisation, balance...)
En conclusion
J'ai eu l'impression, dans les premières heures, d'avoir enfin une nouvelle génération de manettes. Du haut de gamme qualitatif proposant des nouveautés et qui justifie enfin son prix. Toutefois, mes mésaventures que ce soit avec le D-PAD ou le programme me laisse supposer que nous sommes un peu loin de la perfection. La Stealth Ultra de Turtle Beach est clairement un bon produit dans l'ensemble. Si vous disposez du produit sans les soucis du D-PAD que j'ai eu, vous avez sans doute l'une des meilleures manettes du marché.
On aurait peut-être aimé retrouver un peu plus de personnalisation, comme pour les Revolution de Nacon par exemple, avec notamment la gestion du poids de la manette ou encore la modification des sticks et de leur mobilité. Il faudrait aussi un logiciel plus sérieux dans sa mise en oeuvre, car celui-ci fait assez gadget avec ses quelques défauts pour le moins encombrants.
La proposition globale, quand on compare avec d'autres manettes ayant plus ou moins le même coût, est plus que respectable et particulièrement grâce à ce sympathique socle de recharge, la housse de transport, l'écran et la prise en main globale.
Difficile à mon niveau de recommander la manette au vu des souci que j'ai eu, mais ceux-ci ont été notés à partir d'une utilisation massive du D-PAD. Ce dernier n'est plus le moteur principal des jeux et s'est vu majoritairement remplacé par les sticks. Mon expérience n'étant pas la même que de nombreux autres tests sur la manette, je me dois de vous conseiller de vous faire votre propre idée et de ne pas hésiter à malmener un peu le D-PAD dès réception afin d'éviter les surprises sur le long terme.
Ce test a été réalisé par Glaystal avec un périphérique fourni par le constructeur. Sa rédaction n'est le fruit d'aucune transaction financière que ce soit entre le rédacteur ou JeuxOnLine et le constructeur ou les entreprises le représentant.
Sur le même sujet :
Activités | concepteur de produits électroniques |
---|---|
Création |
1975 (Amérique du Nord) |
Pays d'origine | Amérique du Nord |
-
21 octobre 2024
-
20 février 2024
-
15 août 2023
-
31 juillet 2023
-
14 juillet 2023
Réactions (1)
Afficher sur le forumPas de compte JeuxOnLine ?
Créer un compte