Test du stick DAIJA PS5 de Nacon - Il est de retour

En 2019, nous avions eu l’occasion de tester le premier stick de Nacon : le Daija. Une manette déjà très impressionnante à l’époque et ayant été conçu en partenariat avec Marie-Laure « Kayane » Norindr. Le 8 novembre, Nacon a sorti une version améliorée de son stick et nous avons eu la chance d’en avoir un en main !

Harder, Faster, Stronger...?

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L’univers du Versus fighting est actuellement dans une phase d’attente avec deux des plus grandes licences de jeu de combat arrivant très bientôt : Street Fighter 6 et Tekken 8. Autant se dire que la sortie d’un nouveau stick arcade est une occasion de se préparer aux titres à venir !

Comme nous le disions dans notre accroche, c’est une nouvelle fois une collaboration entre Nacon, entreprise française spécialisée dans les périphériques, et Marie-Laure « Kayane » Norindr, championne de Versus, animatrice, organisatrice d’events, autrice… Au vu des performances du premier stick, il était logique de retenter l’expérience.

Les améliorations annoncées

On parlera tout d’abord du design du stick qui a connu quelques nouveautés.

    • LED de verrouillage et système de verrouillage

Il est désormais possible de verrouiller les touches et d’éviter d’appuyer malencontreusement sur des touches comme pause, menu ou share en plein combat. De plus, une diode de couleur (bleu et rouge) vous indique si vous êtes en mode lock ou non.

    • Un meilleur revêtement sous le stick arcade

Celui-ci permet de mieux caler le stick sur les jambes et offre, de ce fait, une meilleure stabilité.

    • Un nouveau système d’ouverture du capot

Plus discret, celui-ci s’ouvre maintenant de chaque côté par une simple pression sur les boutons prévus à cet effet.

    • La possibilité de choisir sa plateforme (Xbox X/S et Pc ou PC et PS5/PS4)

Nacon n’ayant plus d’exclusivité PlayStation, ils ont décidé de sortir deux sticks : d'un côté Xbox Series X/S et de l'autre PlayStation 5/4. Les joueurs PC (Masterace) seront ravis, les deux sticks fonctionnent sans aucun souci sur leur support.

    • La possibilité de créer des profils

On n’a pas forcément les mêmes demandes si l’on joue à différents jeux de fightings. De ce fait, il est possible, en appuyant sur une touche, de passer d'un profil à l'autre.

La réalité

Ce nouveau stick me laisse un peu mi-figue, mi-raisin. D’un côté, il reste un stick arcade de qualité et les améliorations sont les bienvenues. De l’autre, après plusieurs années d’écart entre les deux modèles, on aurait aimé bien plus d’innovation, que ce soit dans le packaging ou dans le produit lui-même.

    • Le packaging

Nous sommes ici sur quelque chose d’assez classique : une boîte remplie de cartons et assurant une sécurité de transport pour le Stick. Ensuite, il y a le stick et c’est tout. Ce qui est assez étonnant pour la société française, car nous avons déjà testé pas mal de modèles de manettes chez eux. Généralement, on retrouve une housse de transport et un effort sur la présentation du produit à l’ouverture. Ici, c’est finalement très minimaliste.

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C’est d’ailleurs un des points qui me chagrine le plus quand je vois ce stick. L’absence totale de housse de transport. Nous sommes face à un produit coûtant, tout de même, 279 euros et pesant 3,5 kg. Pas forcément évident à faire voyager tranquillement sans prendre le risque de l’abimer, alors même que c'est un instrument que vous pourriez vouloir emmener à un tournoi. C’était déjà le cas pour le stick de 2018, c’est dommage que ce soit toujours le cas quatre ans plus tard.

Mis à part cela, le produit reste beau. Il apparaît solide et bien mis en valeur par son contraste de couleur. On retrouve sa fameuse plaque en plexiglas (prévoyez un chiffon, les traces de doigts sont un fléau). On notera aussi qu’il est assez simple de griffer cette partie si on ne fait pas forcément attention. Il est possible d’enlever celle-ci afin de glisser une autre feuille et même de customiser celle existante. En effet, un modèle vierge est fourni (impression A3) avec le stick.

    • Les nouveautés du stick

La principale nouveauté esthétique du stick, c’est avant tout l’apparition d’une simple plaquette tout en haut. Celle-ci comporte le logo PlayStation (ou Xbox) ainsi que le bouton « Lock » et le bouton pour changer de profil. On notera de ce fait un aspect moins bloc et plus harmonieuse. 

Les profils sont personnalisables grâce à une application compagnon que l’on retrouve directement sur le site de Nacon. Cette application est, malheureusement, uniquement disponible sur PC (Windows, MAC OS X). Dommage qu’une application smartphone ne soit pas disponible pour permettre des modifications faciles en déplacement.

Le système de « lock » est vraiment le bienvenu pour verrouiller l’ensemble des boutons sur le côté. 

Si le revêtement du stick a été revu et reste assez adéquat, le confort n’est pas forcément le plus optimal. Alors qu’on soit clair, il est toujours difficile de contenter tout le monde sur ce point. Mais il est difficile de voir ici une évolution majeure en matière de confort. On notera toutefois que le revêtement en dessous du stick accroche vraiment bien (que ce soit vos genoux ou une table) et ce malgré le martèlement des touches.

Les nouveautés sont un peu minimes à mon sens si l’on doit constater de l’augmentation de prix (de 80 euros). Après, il faut prendre en compte le fait que les prix en général ont augmenté drastiquement par rapport à 2018. De ce fait, ce n’est pas forcément déconnant de voir ce type d’augmentation.

    • Ce qui fonctionne toujours

Le Daija Stick reste tout de même assez incroyable en matière de customisation et c’est probablement son point fort. On parle ici de l’aspect extérieur, mais aussi tout simplement des boutons. On retrouve bien entendu la marque Sanwa au niveau des boutons. Un choix logique, car il s’agit ici d’une des marques les plus célèbres en matière de composants stick. Toutefois, si vous êtes plus pour du Seimutsu ou de l’Hayabusa, il vous est possible de changer ceux-ci grâce à l’outillage fourni par Nacon.

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Quand on ouvre le capot, on retrouve tous les outils nécessaires pour modifier le stick, mais aussi le câble USB-C. On notera que les espaces sont bien utilisés, c’est propre et bien rangé. C’est, à mon sens, toujours un point fort de la marque : sa facilité d’accès même pour le néophyte.

Nous sommes aussi face à un système Plug & Play qui ne demandera aucune connaissance particulière pour s’y mettre.

Conclusion

Nous sommes ici face à une amélioration du premier stick Daija. Les joueurs ont été entendus et on leur propose ici un stick complet permettant de se mettre sur la tronche dans la joie la plus intense.

On regrette néanmoins que les améliorations soient assez minimes au vu du temps passé depuis le premier modèle. Est-ce que le Daija avait déjà tout à offrir ou serait-il temps d’apporter de vraies innovations aux sticks arcades ? Mon principal regret restera l’absence totale de housse de transport/rangement surtout quand on connait l’attention particulière que Nacon offre normalement à ses produits.

Mis à part cela, le Daija reste un produit de qualité et qui n’a aucun problème à se hausser dans le top des sticks arcade. On notera que les design spécialisés PlayStation ou Xbox sont vraiment réussis et en jettent au premier coup d’œil.

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Petit disclaimer pour les joueurs qui hésitent toujours entre une manette et un stick, il n’y a pas de bonne réponse. C’est vraiment un choix personnel en fonction de votre confort et donc je vous invite clairement à toujours essayer avant de passer à la caisse. De plus, cela n’aura aucun impact réel sur vos performances. Il y a des joueurs incroyables sur manette comme sur stick.

Le Daija de Nacon est disponible au prix de 279 euros (ce qui vous donne aussi le droit d’avoir deux jeux gratuits si vous commandez sur le site de Nacon) sur PlayStation 4/5, Xbox Series X/S et PC.

Ce test a été réalisé par Glaystal avec un périphérique fourni par le constructeur. Sa rédaction n’est le fruit d’aucune transaction financière que ce soit entre le rédacteur ou JeuxOnLine et le constructeur ou les entreprises le représentant.

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