Test de la Vantum Gaming d'Herman Miller X Logitech - Maousse mais confortable ?

Packaging

À partir de la commande, il vous faudra compter une dizaine de jours pour recevoir votre colis. Soyez prévenu, la caisse est gigantesque et elle aura eu un peu de mal à rentrer dans ma voiture. Nous sommes ici sur un contenu très bien enfermé et, dès l’ouverture, j’ai compris la raison de la taille du colis. Concrètement, la chaise est en trois morceaux (Pied, dossier/assisse et appui-tête) qui sont bien emballés et n’ont pas vraiment l’opportunité de bouger. C’est un élément qui diffère notamment des chaises de marques Akracing ou encore Secretlabs qui ont généralement l’assise et le dossier séparés.

Dès la prise en main des parties, on constate que nous sommes en présence de matériaux de qualité. C’est robuste, ça s’emboite facilement et le montage est un vrai de jeu d’enfant. La seule partie qui apparaît plus compliquée à emboiter dans le dossier, c’est l’appui-tête. Il vous faudra forcer un peu et on constate que la partie supérieure est plus fragile que le reste de la chaise. Pour finaliser le montage, il ne vous faudra qu’une dizaine de minutes.

On est ici sur un packaging sans réelles fioritures comme on pourrait l’imaginer pour une chaise dont le prix est autour des 1000 euros. Tout est simple et bien pensé pour éviter de s’embêter que ce soit durant le montage ou le rangement des cartons par après.

Spécifications techniques

Hauteur totale : 1124 - 1372 mm
Hauteur totale sans appui-tête : 1022 - 1124 mm

Hauteur appui-tête : 102 mm
Portée de l’appui-tête : 165 mm

Largeur totale : 724 - 775 mm
Profondeur totale : 686 - 737 mm

Hauteur d’assise : 457 - 559 mm

Largeur d’assise : 508 mm
Profondeur d’assise : 369 - 445 mm

Hauteur des accoudoirs : 152 - 248 mm

Diamètre du socle : 686 mm

Capacité de poids maximale garantie : 136 kg

Poids de la chaise : 16,7 kg
Poids du colis : 23,1 kg

Caractéristiques principales

L’élément principal de la chaise reste bien entendu sa capacité à offrir une position adéquate durant vos sessions de jeu ou de travail. On retrouve à la fois des éléments favorisant un soutien thoracique et un support de la colonne vertébrale ainsi qu’au niveau du sacrum/lombaire. 

On retrouve un recouvrement qui est se veut « respirant » à base de tissu recyclé post-consommation, il apparaît assez résistant et emmaillé. Ce recouvrement se trouve à la fois sur le dossier et l’assise.

Les accoudoirs qui peuvent se régler en hauteur dans un premier temps. Il est possible de les écarter, mais aussi de les avancer ou reculer.

Il est possible de régler la profondeur de l’assise (avant/arrière).

L’appui-tête est réglable à la fois au niveau de sa verticalité et à la fois au niveau de la rotation du coussin.

À noter que la chaise est disponible en trois couleurs : Obsidian Black, Polar White & Flare Red. Les produits Herman Miller sont garantis pour une période de 12 ans.

Avis après deux mois d’utilisation

Quand il s’agit du revêtement, celui-ci est robuste (ce qui correspond à l’ensemble de la chaise), assez tendu et cela entraîne une perte de confort comparativement à des sièges baquets qui auront tendance à avoir un revêtement tissu/simili cuir et surtout une impression d’être plus coincés dans la chaise. Il en est de même pour l’assise qui est solide et qui demande un temps d'adaptation pour votre séant donc n'ayez crainte si vous avez les fesses un peu douloureuse au début.

Concernant les réglages, ceux-ci sont majoritairement assez simples à effectuer via les différentes roulettes disponibles le long de la chaise. Il suffit de tourner la roulette afin de renforcer les lombaires ou encore l’inclinaison du dossier. Par contre au niveau de l’assise ainsi que de l’appui-tête, ce n’est pas forcément aussi simple. Il faut généralement se retirer du fauteuil pour régler plus facilement l’assise et, concernant l’appui-tête, il faut faire rigueur d’une certaine force pour réussir à le régler que ce soit dans la verticalité ou sur son axe de rotation. In fine, on apprécie la facilité et surtout l’inclinaison qui est, pour le coup, assez confortable et surtout robuste comparativement à d’autres chaises.

Vis-à-vis des accoudoirs, ceux-ci sont robustes et assez simplistes dans leur design. On ne retrouve pas forcément l’ensemble des fonctionnalités comme sur une Recaro (4D), mais c'est suffisant. Le fait de pouvoir les écarter ou les rapprocher est assez intéressant, mais il manque clairement la possibilité de bloquer l’ajustement. Sans cela, on se retrouve parfois à les écarter sans forcément le faire exprès. On pourrait aussi parler de la matière utilisée qui fait preuve la aussi d’une certaine durabilité et d’un matériau adéquat, mais pas forcément accès sur le confort. Le revêtement est légèrement glissant et on ne sent pas ses bras « fixés » sur la chaise.

L’appui-tête est un réel mystère pour moi, car je n’arrive tout simplement pas à l’atteindre sans me forcer. La seule utilité est réellement quand on incline le siège en position allongée où celui-ci embrasse sans difficulté notre nuque. Attention tout de même pour les plus gros casques (ici un Sundara) qui peuvent avoir tendance à frotter sur les côtés si vous n’êtes pas exactement au milieu de l’appui-tête.

L’assise est plutôt confortable bien qu’un peu dure, mais elle ne vient pas prendre l’articulation de votre genou et cela est un peu déstabilisant au début. J’ai d’abord pensé que cela venait des réglages, mais pas du tout, même dans la position la plus éloignée du dossier, ce n’est toujours pas le cas. Bien que cela soit gênant au départ, c’est juste une habitude à prendre. A noter que le réglage de l'assisse est plus compliqué et demandera parfois que vous vous leviez pour l'effectuer mais bon généralement, une fois réglé, on y bouge plus trop.

Mes premiers jours avec la Vantum furent terriblement compliqués. Voilà quelques années que j’utilise des chaises « gaming » baqué et j’ai clairement  une position derrière mon bureau qui n’est pas des plus adaptées à ce type de chaise. Du coup, ma principale erreur a été de vouloir adoptez mon dos à la chaise dans sa position la plus droite. Quand vous forcez votre dos à bien se tenir, il vous rappelle que ce n’est pas le projet. De ce fait, mes lombaires m’ont fait souffrir pendant un ou deux jours le temps de vraiment m'adapter au soutien de la chaise. En testant les différentes inclinaisons, j'ai fait le choix de réduire légèrement celle-ci afin d'avoir un meilleur confort tout en étant toujours soutenu. Une position qui favorise aussi grandement le jeu avec une manette où je peux prendre un peu de distance avec le bureau et avoir la sensation que mon dos est bien pris en charge. Une des points forts reste le niveau facilité d’utilisation pour régler les différents paramètres de la chaise.

En regardant un peu sur les internets différents avis, on constate que la plupart des testeurs ont des avis mitigés concernant la Vantum et notamment via son prix. La chaise devrait se situer au maximum dans la fourchette des 700 euros pour justifier ses matériaux de qualités (la chaise est souvent en promotion à -20 % qui la met dans un prix plus « raisonnable ») et son aspect global. Une des problématiques qui revient assez souvent, c’est que cette chaise est mise directement en comparaison avec le produit phare de la gamme Herman Miller : L’Embody. Bien que celle-ci coûte quasiment le double du prix de la Vantum, elle est référencée comme certainement l’une des meilleures chaises ergonomiques du marché. Si jamais nous avons l’occasion un jour, on vous donnera notre avis.

Est-ce que vous devriez passer à la caisse concernant la Vantum ? J’ai un avis partagé. D’un côté, vous allez me dire que la Markus sur Ikea est seulement à 150 euros et fait le travail, mais qu’on soit clair, que ce soit en matière de matériaux ou de réglages, on ne joue clairement pas dans la même cour.

Ma comparaison principale vient de la chaise que j’utilisais au quotidien qui est une Titan EVO de SecretLabs. Et pour le coup, je n’ai pas la sensation d’avoir révolutionné mon assise (hormis en position allongée où la Vantum est plus agréable et solide). L’aspect qui m’apparaît le plus pertinent et justifiant, peut être la différence, c’est le fait que mes lombaires sont clairement mieux soutenues dans ma posture au quotidien et que j’ai tendance à être moins vouté comparativement à une chaise baquée. Ces dernières ont aussi tendance à devenir de plus en plus cher (en a peine 3 ans ma chaise SecretLabs a pris plus de 150 euros dans la tronche). A noter que les entrées de gammes ne tiennent pas dans la longueur et ont bien souvent leur simili cuir qui part en sucette. (On dit aussi merci a nos amis les félins).

Est-ce que mon futur dos me remerciera ? Il faudra du temps pour en être vraiment certain. Si vous arrivez à trouver la Vantum pour moins de 800 euros, c’est un achat tout à fait convenable, mais je vous déconseille de l’acheter plein pot, car le prix ne se justifie pas totalement. Attention, si vous tentez de prendre une Herman Miller en test pour une période de 14 jours avant de la renvoyer, il semblerait qu’ils prennent 59 dollars de votre remboursement. Un élément bien dommageable quand on doit passer à la caisse pour ce type de produit pas forcément à la portée de toutes les bourses. La Vantum est finalement une chaise qui répond à certains critères d'exigences mais qui peine parfois sur des détails (les accoudoirs bon sang).

Ce test a été réalisé par Glaystal avec un produit fourni par le constructeur. Sa rédaction n’est le fruit d’aucune transaction financière que ce soit entre le rédacteur ou JeuxOnLine et le constructeur ou les entreprises le représentant.