Interview d'Horus X - Les lunettes anti lumière bleue françaises

Après avoir réalisé quelques tests concernant les fameuses lunettes anti lumière bleue, nous avons eu l’occasion de découvrir la marque française « Horus X » et de réaliser une interview concernant ses produits.

1)   Bonjour et merci de prendre le temps de répondre à nos questions ! Pourriez-vous tout d’abord nous parler un peu de vous ainsi que de la marque Horus X ?

Avec grand plaisir =)

Au début de l’aventure, nous sommes 3 amis (Paul et Matthieu, Ardéchois et frères, ainsi que Stéphane qui prend la plume aujourd’hui).

On était (et on reste) tous les trois passionnés de santé/bien-être : on traque notre sommeil, on a une pratique sportive assez importante, on essaye de bien manger et on se renseigne sur toutes les nouveautés scientifiques liées à la santé. Par exemple, on utilise des Vivo Barefoot pour aller courir, la Oura ring pour suivre notre sommeil et notre équilibre.

On s’est rencontré en Australie en 2012 et après un coup de foudre amical, nous savions que nous voulions créer un projet ensemble. Ça ne s’est pas fait tout de suite, car nous avons chacun entamé une carrière à notre retour en France.

C’est dans ces premières années de carrière que nous avons remarqué un problème fréquent de « fatigue digitale », problématique qu’on connaissait nous-mêmes et qu’on constatait surtout autour de nous (aussi bien chez nos amis gamers que nos collègues au boulot).

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En cherchant des solutions, on tombait assez vite sur des « lunettes », mais les produits proposés n’étaient franchement pas beaux (avec des montures très « geek » et des filtrations jaunes tout au plus peu inspirantes) ou carrément inefficaces.

Avec l’expérience métier du début de carrière de Matthieu chez un grand équipementier de lunettes, et face à des concurrents vieillissants ou pas spécialisés, on s’est dit qu’il y avait une carte à jouer pour innover.

À l’origine, la création d’une grande marque n’était pas la priorité, on voulait surtout créer de meilleurs produits.

La mise en place d’un cahier des charges, la recherche d’ateliers de fabrication, la conception même, nous ont demandé beaucoup d’énergie et de temps au début (en 2017). Avec une première petite production de 300 unités sur nos propres fonds, on ne s’attendait pas vraiment à la suite de l’histoire.

Mais quand on a vendu nos premières lunettes, les clients ont été immédiatement au rendez-vous avec une demande qui a explosé, et on a très rapidement été en rupture.

On savait qu’on résolvait un vrai problème.

Mais, même avec une preuve de marché, les débuts ont été compliqués à financer, car les banques étaient frileuses. Puis, on est tombé sur une conseillère qui connaissait bien les startups, et qui a décidé de nous faire confiance, dans une agence BNP Paribas à Strasbourg (Ils sont toujours à nos côtés pour faire grandir le projet).

On a alors pu financer de nouvelles productions, mais on a surtout tout de suite innové pour optimiser nos produits. Nos premières lunettes n’étaient pas loin du prototype, il fallait donc s’améliorer. On ne voulait pas reproduire le schéma des grands acteurs du marché qui se reposent parfois sur leurs lauriers.

Aujourd’hui, on investit en R&D, on est soutenu par BpiFrance, on fait évoluer nos produits tout le temps : nouvelles montures, nouveaux designs, nouveaux traitements, et des filtrations de plus en plus poussées.

Je pense que ça reflète bien l’ADN d’Horus X : innover sans cesse pour offrir les meilleurs produits aux gamers et pro du digital, et prendre soin de leur bien-être.

2)   Pourquoi s’être lancé sur un marché déjà existant, n’était-ce pas un risque pour trois jeunes entrepreneurs français en devenir ?

En 2017, le marché n’était pas tout à fait à maturité en Europe, il y avait donc une opportunité.

Par ailleurs, un marché déjà existant est plutôt bon signe. Cela signifie que les clients sont déjà là, ils ont un problème dans leur quotidien qu’on peut aider à résoudre. Un marché existant permet aussi d’analyser ce qui fonctionne ou non chez nos concurrents, pour se démarquer, et faire mieux !

Il y avait aussi un manque de transparence total des acteurs du marché. Une offre très peu lisible, notamment en ce qui concerne leur filtration. On s’est dit qu’on pouvait vraiment changer les choses. On essaye d’être le plus complet possible en informant les clients avec le maximum d’informations.

3)   Comme déjà expliqué, il existe de nombreuses marques (Gunnar, Krys…) qui sont déjà implantées sur le marché des lunettes « anti-lumières bleues ». Qu’est la particularité de Horus X ?

Krys est un acteur ultra connu dans la lunette. Mais leurs filtrations sont en général assez légères de 400 nm à 450 nm, très faibles au-delà de 450 nm. Leur objectif est de plaire au plus grand nombre avec un verre sans aucune déformation de couleurs, mais aussi moins de performance. Aussi, la filtration lumière bleue n’est pas forcément une spécialité de l’entreprise.

Gunnar, lui, est très présent notamment aux USA, mais un peu moins en Europe, ce qui nous laisse aussi le moyen de gagner en visibilité.

Chez Horus X, nous avons la chance d’être ultras ciblés sur ce type de produit et technologies. Notre taille nous permet d’être plus agiles, plus rapides, et d’innover plus rapidement. On s’est fait notre place grâce à des montures qu’on estime plus modernes, des filtrations plus techniques, et des produits plus accessibles. Gunnar était seul à l’époque, ce qui leur a permis d’appliquer de très fortes marges sur leurs produits : on voulait casser la dynamique et offrir un prix plus juste et abordable au client final.

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Leurs designs sont parfois un peu trop ringards à notre goût, on essaye de se démarquer. A noter que leurs technologies ne semblent pas avoir évolué depuis 2007, ce qui nous permet d’obtenir un avantage concurrentiel. Les lunettes Gunnar ont d’ailleurs une très légère correction, qu’on trouve inconfortable sur la durée. Cette correction donnera l’impression que notre œil est moins fatigué, avec un effet court terme qui semble positif, mais qui sur la durée risque au contraire de fatiguer nos yeux.

Aujourd’hui, nos technologies sont déposées et permettent de protéger plus de 200 000 clients dans le monde.

4)  Un article du journal Canard PC avait justement mis en avant le fait qu’il y avait surtout un atout commercial autour de ce type de lunettes. Il était mis en avant que diminuer la luminosité de son moniteur ou encore utiliser des programmes comme f.lux permettait d’obtenir le même résultat que les lunettes. Qu’en dites-vous ?

L’article est connu, et souvent cité !

Il y a une part de vrai dans cet article, comme le fait que certaines marques vont trop loin dans leur argumentation marketing pour faire peur à leurs clients, notamment en citant des risques accrus de cancer par exemple.

Par contre sur la forme de l’article, parler des lunettes anti-lumière bleue à côté de « prescriptions homéopathiques » (même en expliquant qu’ils n’en parleront pas pour rester sérieux), pourrait s’apparenter à du mauvais esprit, mais admettons.

Attardons-nous sur le fond de l’article Canard PC :

De nombreuses recherches ont été reprises dans leur dossier qui a du bon. Mais quand on creuse un peu, ils passent tout à même à côté de nombreuses recherches récentes (l’article date originalement de 2017). Il y a notamment un rapport l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) datant de 2019, très complet et très intéressant (disponible en version détaillée ou résumée).

Sur les dangers de la lumière bleue, il y a 2 facteurs (abordés dans l’article, mais pas suffisamment détaillés) :

1.     L’intensité.


Il est prouvé que la lumière bleue, à des intensités excessives mêmes sur de courtes durées, est dangereuse pour la rétine. L’article explique alors que les écrans ne sont jamais des sources trop « intensives » de lumière bleue. Pourtant, l’ANSES, explique dans son rapport de 2019 que « Les mesures effectuées dans le cadre des études financées par l’Anses montrent que certains dispositifs lumineux à LED tels que des lampes-torches, des lampes frontales, des jouets, certains phares ou encore certains écrans de téléphones et tablettes électroniques émettent une lumière particulièrement riche en bleu (dispositifs qui peuvent être classés en groupe de risque 2*) »

*(Les éclairages les plus à risque étant les groupes 2 et 3)

2.     La durée d’exposition.

À une intensité moindre, la quantité d’expositions (exposition chronique) peut également porter atteinte à la rétine. « L’expertise de l’Anses menée en 2010 mettait en évidence la toxicité de la lumière bleue pour la rétine. Les nouvelles données scientifiques confortent ce résultat et permettent d’identifier des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë à une lumière riche en bleu, et des effets à long terme liés à une exposition chronique pendant plusieurs années, qui peuvent augmenter les risques de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). »

Sur les risques liés à la lumière bleue. Comme l’énonce justement l’article, la lumière bleue limite la sécrétion de mélatonine, et dérègle ainsi le cycle circadien (avec un effet bénéfique en début de journée, car cela facilite l’éveil, mais négatif en fin de journée en impactant notre sommeil).

C’est aujourd’hui prouvé, avec un impact concret sur les nombreux effets liés au sommeil.
Voici ce qu’en dit l’ANSES : au vu des résultats de son expertise, l’Anses émet une série de recommandations afin de limiter l’exposition de la population à la lumière riche en bleu. […] Afin de prévenir les effets de perturbation des rythmes biologiques, elle recommande de limiter l’exposition des populations, et en particulier les enfants, à la lumière riche en bleu des écrans à LED (téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs…) avant le coucher et pendant la nuit.

Au-delà de l’impact sur le sommeil, de plus en plus d’experts (scientifiques et ophtalmos) mettent en avant des facteurs de risques liés à la surexposition à la lumière bleue dans le cadre de l’utilisation des écrans, comme les maux de tête ou les effets à plus long terme sur la rétine (DMLA). Il reste encore beaucoup à découvrir à ce niveau et la communauté scientifique n’est pas toujours d’accord, mais plus les études s’affinent et plus les résultats mettent en avant un impact important.

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D’ailleurs, l’article parle des écrans, mais ne mentionne pas les autres sources de lumière bleue. Les écrans sont une des sources du problème lié à la lumière bleue, mais pas le seul. Toutes les LEDs sont concernées, notamment pour l’éclairage. A ce sujet, « L’Agence rappelle l’importance de privilégier des éclairages domestiques de type “blanc chaud” (température de couleur inférieure à 3 000 K). »

Enfin, sur l’utilité des logiciels qui permettent de déformer les couleurs des écrans, comme F.lux. Dans l’équipe, on l’utilise et on adore !
L’outil est gratuit, et est plutôt efficace, même si plusieurs éléments sont à noter :

  • Tous les logiciels ne sont pas aussi efficaces. La lumière bleue est composée d’un large spectre, dont une partie (de 450 nm à 500 nm) qui impacte le cycle circadien. Ce spectre de la lumière bleue est plutôt bénéfique pour nos yeux et notre corps en journée, il n’est pas utile de le filtrer. C’est à partir du coucher du soleil qu’il est nécessaire de le filtrer au maximum. D’où l’importance d’avoir un logiciel qui adapte le degré de coloration de l’écran en fonction de l’heure (et de la saison).
    F.lux le fait très bien même si la configuration n’est pas toujours simple, d’autres logiciels ne le font pas du tout, avec un effet contre-productif donc !
  •  Les logiciels ont tendance à déformer les couleurs plus fortement que les lunettes, avec une diminution des contrastes qui peut fatiguer les yeux.

Les logiciels ne peuvent pas traiter toutes les sources lumineuses :

  •  L’écran de votre TV, alors qu’on regarde cet écran en général le soir, avec une luminosité en général plus forte qu’un PC (écran + lumineux, + large).
  • Les LEDs utilisés dans les accessoires gaming et décorations, particulièrement intenses, ou bien le rétroéclairage de certains écrans qui n’est pas traité par le logiciel
  • Idem pour tous les écrans dans son entourage (En entreprise, coworking, etc).
  • Pas de protection sur la lumière bleue des LEDs d’éclairage.
  • Comparées à un logiciel qu’il faut désactiver ou mettre en pause, les lunettes sont parfois plus simples à enlever/remettre pour certaines utilisations des écrans qui demandent un rendu fidèle des couleurs (graphiste, photographe, etc.). Celles-ci permettent en plus d’atténuer les reflets et d’améliorer les contrastes, ce qui n’est pas le cas des logiciels.

5)  Quel est l’argument pour justement convaincre les dubitatifs ?

L’exposition à la lumière bleue est problématique pour les deux raisons évoquées plus haut :

●       Le temps d’exposition aux LEDs, conséquent aujourd’hui [on passe en moyenne plus de 3 h 30 par jour devant un écran, mais c’est souvent beaucoup plus (facilement plus de 8 h par jour dans la team)]

●       L’intensité de la lumière bleue des LEDs. La lumière bleue est composée d’une des parties les plus intenses du spectre lumineux, avec une longueur d’onde très courte proche des UV.

Tout n’est pas encore très clair pour la communauté scientifique, mais les impacts sont réels, même à court terme. Les lunettes anti-lumière bleue permettent de filtrer une partie du spectre problématique et d’appliquer un principe de précaution pour la santé de nos yeux sur le long terme.

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On lit souvent que la lumière bleue se retrouve dans la lumière du soleil, que nos yeux sont donc adaptés et qu’il n’y a aucun danger. Pourtant, tout le monde porte des lunettes de soleil pour se protéger des Uvs émis par ce même soleil.

Attention néanmoins, toutes les lunettes ne se valent pas. Comme le marché n’est pas encore réglementé comme celui de la lunette solaire, on trouve de tout. Certaines lunettes comme celles des opticiens ou grands acteurs de l’optique possèdent une efficacité (filtration) très faible, mais les lunettes sont de bonne qualité. D’autres, mises sur le marché à très bas prix, sont carrément en dehors de toute réglementation, elles sont à éviter.

Finalement, la meilleure politique reste d’être vigilant et de diminuer le temps d’exposition, de bien boire, de faire des exercices pour ces yeux (comme l’exercice 20/20/20 qu’on peut trouver en ligne ou sur notre blog).

6)  Nous avons pu tester la « Gaming Revolution » et son fameux verre jaune/ambre. Était-ce obligatoire pour vous d’utiliser ce type de verre qui a, s’il filtre en effet la lumière bleue, tendance à modifier le spectre de couleur du jeu auquel on joue ?

Le verre Amber (notre technologie déposée « Plasma ») est le plus commandé.

C’est celui qui offre la protection la plus complète sur des sessions intenses, notamment lorsqu’on joue le soir ou la nuit (avec des branches ultras fines en métal, pour un port du casque confortable même sur de longues parties).

Il n’est pas obligatoire de porter uniquement le verre Amber, nous avons également un verre transparent (verre « Clear » avec notre technologie déposée « Ghost ») qui permet une protection optimale (filtration moins élevée qu’en Amber, mais la plus puissante du marché pour un verre clair) avec une déformation quasi nulle des couleurs.

Le modèle Révolution avec le verre Clear n’était pas encore disponible, ce sera le cas d’ici juin 2023. En général, dans la team on porte des lunettes avec verres « Clear » en journée, « Amber » en fin d’après-midi.

Néanmoins, même si la déformation des couleurs en verre Amber existe, il est important de noter que le cerveau s’habitue en quelques minutes à la coloration qui ne se remarque presque plus. Cela dépend des sensibilités, et des jeux également ! Il serait dommage de porter des verres Amber en jouant à ORI par exemple : p

7)  De plus en plus d’écrans ont la technologie OLED, comment voyez-vous l’arrivée de ce type de dalle pour le marché des lunettes « anti-lumières bleues » ?

Les nouvelles technologies d’écrans permettent de gagner en profondeur de noir, en intensité de blanc, d’améliorer les contrastes et les couleurs, ce qui est génial d’un point de vue technologie.

Par contre, ces nouveaux écrans n’ont donc pas spécialement d’influence sur la lumière bleue émise, il est toujours important d’en avoir conscience et d’en diminuer l’impact.

8)  À qui s’adressent vos lunettes de soleil ? L’exposition prolongée à la lumière bleue est au cœur du souci, mais… dans quelle circonstance travaille-t-on en plein soleil sur son écran ?

La mission d’Horus X est de protéger le bien-être de nos clients, tout au long de la journée. La lunette solaire était un nouveau produit qui avait sa place dans notre gamme.

Nos lunettes de soleil possèdent en effet un traitement antireflet et antilumière bleue, il faut les voir comme polyvalentes. Elles ont une double utilisation, la principale étant l’utilisation en extérieur pour filtrer l’éblouissement et bloquer les UV à 100 %, comme des solaires classiques.

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Néanmoins, vous possédez aussi une protection sur l’utilisation des écrans (smartphone ou ordinateur portable en extérieur). Nous avons un grand nombre de clients qui travaillent en terrasse, notamment l’été. Nos lunettes permettent ainsi de voir parfaitement les écrans et un grand confort de travail, mais elles sont aussi super efficaces pour une rando sans aucun écran !

A noter que nous lançons cet été de nouvelles lunettes solaires polarisées pour répondre aux conditions les plus extrêmes lorsqu’on souhaite complètement déconnecter.

9)   Courant 2023, vous devriez sortir la Level X — Legend. L’idée étant d’attirer le client via la mention de l’E-sport. Quelle va vraiment être la nouveauté de cette paire de lunettes comparativement aux autres ?

Le produit est en phase finale de prototypage, après quasiment 24 mois de travail !

Petite exclu, son nom final sera la « Esport ProXima » (chaque monture de la gamme Gaming ayant une lettre de la marque Horus X, il nous manquait encore le « X »).

Cette nouvelle lunette sera la plus adaptée à l’utilisation Esport avec 2 innovations par rapport à notre gamme classique : une nouvelle monture et un nouveau verre.

●       Une monture ultra galbée inspirée des lunettes sportives haut de gamme, super légère, fine, et flexible. Le champ de vision sera ultra large, avec une monture quasi invisible et une immersion totale pour l’utilisateur.

●       On a bossé pendant plus de 18 mois sur un nouveau verre révolutionnaire. Ce nouveau verre « Amber 3.0 » aura une filtration technique de la lumière bleue très proche de notre verre « Amber 2.0 », mais avec une déformation des couleurs beaucoup plus faible (c’est une grosse innovation !). La coloration est beaucoup plus transparente, et la teinte utilisée tire vers le gris. Là aussi l’immersion est donc totale et assez bluffante d’après nos premiers tests, pour une protection ultra efficace.

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