Test de la souris M.O.J.O. M1 de Mad Catz

Légère

Commençons par ce qui frappe dès la première prise en main : la légèreté de la souris, qui pèse à peine 70g. Cette légèreté ne se fait pas au détriment du confort d'utilisation, au contraire : la souris offre une excellente prise en main. Au menu, une légère excroissance à gauche pour reposer son pouce et une souris légèrement surélevée sur ses deux extrémités. L'ensemble fonctionne très bien et est très intuitif. Il y a cependant une conséquence inévitable : si la souris promet d'être adaptée aux différentes prises en main des souris, elle se destine exclusivement aux droitiers.

Cette volonté de légèreté se retrouve dans son design. Celui-ci ne laissera pas indifférent. Le plus évident est sa forme, asymétrique et contenant plusieurs ouvertures, rappelant un nid d'oiseau. Ces trous laissent sortir une lumière de diverses couleurs, pouvant être paramétrées. Ce design repose de fait sur la volonté de combiner légèreté, confort d'utilisation et esthétique. Enfin, les griffes du logo de Mad Catz occupent une place importante sur la souris.

La M.O.J.O. M1 attire donc l'oeil. Son allure ne plaira pas à tout le monde, mais à titre personnel, j'aime beaucoup.

Personnalisable

La souris offre trois boutons en plus du classique trio clic gauche/clic droit/mollette : les deux boutons traditionnel de tranche (suivant/précédent) et un troisième situé en-dessous de la mollette, qui permet, par défaut, de choisir entre plusieurs modes de sensibilité pour la souris (offrant un DPI de respectivement 800, 1 600, 3 200 et 12 000).

Seule ombre au tableau : la M.O.J.O. M1 est une souris filaire (via un câble en nylon tressé de 1.8M), ce qui ne plaira pas à tout le monde. Cependant, elle en profite pour être Plug & Play : il suffit de la brancher pour que les pilotes s'installent immédiatement, permettant de l'utiliser sans effort. Il en est de même pour l'éclairage RVB, évoqué plus tôt : celui-ci peut se modifier directement sur la souris, en appuyant simultanément sur deux boutons (clic droit et un des boutons de tranche). Cela permet d'alterner entre quatre modes différents : lumières éteintes, lumières allumées, mais fixées sur une couleur, et deux modes dans lesquels la couleur change automatiquement.

Il n'y a donc pas besoin d'utiliser de logiciel tiers ou de fouiller dans les paramètres : toutes les modifications peuvent se faire directement depuis la souris, en cliquant sur des boutons spécifiques.

Et efficace  ?

La souris intègre un capteur optique PixArt PMW3360 et des commutateurs mécaniques Mad Catz DAKOTA ™. Le constructeur promet que ces deux technologies ont pour effet de réduire la latence au maximum. Les commutateurs Dakota, par exemple, exploitent une nouvelle technologie de détection supprimant l'effet de rebond au moment du clic, ce qui rend le signal plus précis et plus réactif. Ces commutateurs auraient ainsi un temps de réponse de seulement "2 millisecondes, soit 60% plus rapides que la majorité des autres commutateurs mécaniques".

Je vous avoue cependant n'avoir pas les compétences pour évaluer ce type de données ; la souris fonctionne très bien et réagit vite, oui, mais je serais bien incapable de vous proposer un classement des souris selon leur input lag.

Bilan

Difficile de prendre en défaut cette souris, en somme, puisqu'elle se révèle aussi confortable qu'esthétique. Le fait qu'elle soit filaire en rebutera probablement certains, de même que son design particulier. Néanmoins, pour ceux pouvant se satisfaire de ces deux aspects, la M.O.J.O. M1 constitue un choix très attractif. Sortie prévue fin janvier 2021 à un prix de 49.90€.

Test réalisé par Alandring à partir d'un échantillon fourni par le constructeur.