Test de la Backbone One Gen. 2 - Une MàJ réussie ?
Une nouvelle manette adaptée à davantage de téléphones et soutenue par de nombreuses stars hollywoodiennes
Le Backbone One, probablement l'une des manettes de jeu mobile les plus reconnaissables et connues, soutenu par des dizaines de stars nord-américaines, a discrètement lancé le Backbone One Gen. 2, une mise à jour de son périphérique phare au début de cette année. Voyons ce qu'elle donne.
Ce qu'on a aimé
L'apparence générale
Le Backbone One Gen. 2 ne pèse pas le poids d'une manette de jeu traditionnelle. Cela est essentiellement dû à sa taille et à sa forme. Cependant, elle bénéficie d'une construction solide, à partir de ce qui semble être un plastique durable. Malgré plusieurs voyages dans un sac à dos rempli, aucune trace de rayure n'est visible sur la manette.
Bien que nous ne puissions pas encore nous prononcer sur sa durabilité à long terme, elle semble solide et capable d'endurer les voyages. Et croyez-nous, notre sac à dos est un VRAI crash test pour les appareils.
Les boutons et les sticks en façade sont en plastique et offrent un retour agréable et une sensation de clic marquée. Les inserts magnétiques pour le téléphone et l'étui sont en caoutchouc robuste et devraient être difficiles à casser.
L'intégration harmonieuse des environnements de jeu
Le Backbone One Gen. 2 s'intègre parfaitement aux différents environnements de jeu existants. Grâce à l'application Backbone, vous pouvez facilement centraliser vos différentes plateformes de jeu. Apple Arcade, Xbox Game Pass, Play Store, PlayStation Remote Play, vous les avez, vous pouvez les utiliser.
Le seul bémol est l'absence de bouton dédié à la PlayStation ou à la Xbox. Le bouton orange de Backbone est dédié par défaut au lancement de l'application Backbone. Pas de retour Home simple sur la manette du coup.
Pour certains jeux mobiles (essentiellement ceux qui sont également disponibles sur consoles), vous pouvez facilement remapper les commandes sur des boutons spécifiques de la manette.
Une bonne adaptation aux téléphones et aux étuis de grande taille
Nous n'avons pas eu l'occasion d'examiner la Gen 1, mais l'un de ses principaux inconvénients était qu'elle s'adaptait mal aux téléphones équipés d'étuis de protection. Le Backbone One Gen. 2 résout les problèmes liés aux téléphones de grande taille, en proposant des adaptateurs pour différentes tailles.
En effet, dans la boîte, un petit compartiment contient une paire d'adaptateurs conçus pour améliorer la préhension sur plus de modèles de téléphones. Il suffit de remplacer les adaptateurs préinstallés et le tour est joué. Attention cependant : vous devez faire preuve d'une certaine force pour retirer les adaptateurs par défaut. Ils ne devraient pas se casser, mais on a l'impression qu'ils pourraient le faire. Vous trouverez le juste milieu en un rien de temps.
Nous avons essayé cette manette avec un Redmagic 8S Pro, un Redmagic 9 Pro, un Nothing Phone 2 (a) et un iPhone 15 Pro Max. Nous n'avons rencontré aucun problème notable avec ces téléphones, qu'ils aient un étui ou non. L'ajustement était plus serré sur le Redmagic 9 Pro, plus grand et doté d'un étui solide, mais rien que la manette ne puisse gérer.
La manette est confortable et suffisamment légère pour les sessions de jeu prolongées. Elle n'ajoute pas un poids fou (environ 120 grammes) au poids naturel du téléphone.
Le chargement par le port USB-C
La Backbone One Gen. 2, tout comme la Kishi v2 de Razer, offre la possibilité de charger votre téléphone pendant que vous jouez grâce à un port USB-C situé en bas à droite de la manette.
Cela n'a peut-être l'air de rien, mais c'est une fonctionnalité qui manque encore à de nombreuses manettes de ce segment.
Le port jack 3,5
C'est la seule chose que nous avons VRAIMENT appréciée sur cette manette. Ne pas imposer le Bluetooth à vos utilisateurs est tout simplement génial. En particulier lorsque votre manette dépend de la batterie du téléphone, tout pourcentage qui peut être économisé permet de prolonger les sessions de jeu. La prise jack située dans le coin inférieur gauche de la manette nous a vraiment plu, rien que pour la polyvalence supplémentaire qu'elle apporte.
Ce qu'on a moins aimé
Le prix
Le marché devient lentement mais sûrement saturé. Il y a beaucoup d'alternatives disponibles à des prix similaires ou bien moins chers. Entre la Turtle Beach ATOM et le Razer Kishi v2, vous avez déjà deux marques solides qui s'affrontent sur ce segment précis. Ajoutez à cela des marques moins connues comme Gamevice et vous avez de nombreuses opportunités d'obtenir des contrôleurs performants pour une fraction du prix de ce Backbone.
L'effet Joycon
Nous jouons trop sur une manette Xbox pour vraiment apprécier de jouer avec cette manette. On a l'impression de tenir et de jouer avec une Pro Controller pour Switch, mais plus large. Combinez le design asymétrique avec une petite manette extrêmement légère et vous avez tout ce que nous n'aimons pas. Mais c'est très personnel !
Ne vous méprenez pas. Les boutons font un excellent travail. Le D-pad utilise une membrane de connexion en caoutchouc, offrant un certain rebond dans son utilisation. Bien que la course soit faible, il fonctionne bien. Les bords sont arrondis et la texture offre une bonne prise en main, bien qu'elle soit sujette aux traces de doigts.
En ce qui concerne les boutons de menu sur la partie inférieure, les boutons de sélection et de démarrage sont reliés à des micro-interrupteurs, ce qui permet d'obtenir un retour d'information perceptible avec une faible course. Les boutons intérieurs contrôlent les fonctions de capture d'écran et l'application Backbone, offrant un retour tactile similaire.
Les sticks analogiques, l'élément qui nous rappelle vraiment la Nintendo Switch, permettent des mouvements de rotation, mais ont une portée limitée. Ils permettent également de cliquer vers le bas pour les fonctions L3 et R3.
Les boutons frontaux sur le côté droit utilisent des connexions à micro-interrupteur, offrant un retour cliquetant avec une faible course. Ils rappellent également les boutons de la Nintendo Switch, mais sont légèrement plus rigides.
Enfin, les boutons L/R ont une sensation plus douce avec des connexions à microcontact, tandis que les gâchettes fournissent une saisie analogique, permettant une pression variable. Cette fonctionnalité s'avère utile notamment dans les jeux de tir ou de conduite.
L'adaptation à un étui n'est pas "parfaite"
C'est inévitable. En essayant de créer une solution qui s'adapte à plus de téléphones, Backbone crée une solution qui n'est pas parfaite pour la majorité d'entre eux. En raison de sa conception adaptée aux étuis, le Backbone peut ne pas s'adapter parfaitement à votre téléphone, en particulier si vous utilisez un étui.
Cependant, même si l'ajustement n'est pas parfait, nos téléphones, et n'oublions pas que nous en avons essayé quatre, sont restés bien en place. Ils ne se sont jamais détachés et ne sont jamais tombés de la manette. La tenue n'est pas parfaite, mais il fonctionne !
L'application
Accessible via le bouton orange de la manette, l'application Backbone permet d'explorer et d'accéder aux jeux et aux applications de streaming disponibles.
C'est un avantage pratique qui permet d'accéder à Apple Arcade et à d'autres services. La navigation est intuitive, avec des options pour la manette ou l'écran tactile (ce qui va à l'encontre de l'intérêt d'acheter une manette). L'application met en avant les jeux populaires et les nouveautés, ce qui facilite la découverte des jeux.
Il est intéressant de noter que vous pouvez utiliser la manette sans installer l'application.
Là où le bât blesse, c'est que la plupart de ces avantages sont accessibles avec l'abonnement Backbone+. Backbone propose un abonnement payant appelé Backbone+, au prix de 39,99 € en Europe. Cet abonnement permet de débloquer des fonctionnalités telles que l'Unified Game Hub et d'utiliser le Backbone comme une manette pour votre Mac ou votre PC. En outre, il permet de capturer des vidéos en 1080p et de bénéficier d'un chat vocal/textuel dans l'application et d'une diffusion en continu sur Twitch.
Ce n'est clairement pas quelque chose d'attrayant pour nous, et tout utilisateur d'Android devrait s'en moquer. Vous pouvez faire cela gratuitement ou moyennant des paiements uniques raisonnables avec des applications Android. Les téléphones Redmagic avec lesquels nous avons testé la manette embarquent même un centre de jeu DÉDIÉ qui va bien au-delà de ce qu'offre cet abonnement. Et ils sont également accessibles à une simple activation de slider sur le téléphone.
Mais nous allons accorder à Backbone qu'ils offrent pour le moment un abonnement gratuit d'un an pour tout achat d'une manette Backbone One Gen 2. Vous pourrez donc l'essayer gratuitement, et si vous êtes un utilisateur d'Android, vous voudrez certainement trouver des alternatives avant la fin de votre période d'essai.
Crache ton nonosse, Myrhdin
En conclusion, la Backbone One Gen. 2 offre une expérience de jeu solide mais pourrait être trop chère pour certains. Si vous privilégiez l'ergonomie et la prise casque, elle mérite d'être considérée par rapport à certaines de ses concurrentes directes, notamment la Razer Kishi v2.
L'application Backbone Plus ou + divisera sans doute. Il est facile de devenir accro au confort d'une application gratuite, c'est un peu plus délicat quand vient le moment de payer. L'application en elle-même fonctionne très bien et centralise vraiment tout ce que vous pouvez vouloir jouer sur votre téléphone.
Cette mise à jour est un succès dans l'ensemble, car elle résout quelques problèmes signalés sur la Gen 1. Cependant, est-ce suffisant pour justifier le prix total d'un nouvel appareil avec seulement quelques ajustements ? Il ne fait aucun doute que certains n'hésiteront pas à payer pour cela, surtout les utilisateurs historiques qui pourront bénéficier de 30% de réduction à l'achat.
Nous sommes un peu plus réservés et attendons cependant avec impatience que le Backbone Two voit le jour !
Ce test a été réalisé par Myrhdin avec un périphérique fourni par le constructeur. Sa rédaction n'est le fruit d'aucune transaction financière que ce soit entre le rédacteur ou JeuxOnLine et le constructeur ou les entreprises le représentant.
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