Test de la Nacon GM-500ES: la simplicité au bout des doigts

Après que Glaystal vous a présenté les différentes manettes de la marque, on se met à tester les autres périphériques de Nacon, avec uns souris "personnalisable" au menu.

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Si vous êtes à la recherche d’une souris à budget raisonnable, vous avez peut-être vu passer la Nacon GM - 500 ES, que vous trouvez au prix maximum de vente conseillé de 49,90€. Particularité de cette souris : elle offre au joueur la possibilité de personnaliser la partie inférieure du capot de la souris pour l'adapter à sa main. On vous en dit un peu plus sur notre prise en main, littéralement.

Ce qu'on aime bien

Le design ambidextre

Les boutons latéraux présents de par et d'autre de la souris ainsi que sa forme symétrique font qu'elle est utilisable de manière ambidextre en quelques secondes. Simple et efficace, le système présente malgré tout quelques failles : vous ne pouvez utiliser les boutons que d'un côté à la fois. Il n'est pas possible d'utiliser ceux de l'autre côté et d'ainsi multiplier les possibilités de clic. Le changement s'opère via un bouton coulissant dans le compartiment caché sous la coque de paume de la souris.

La personnalisation limitée mais perceptible

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On vous a présenté par le passé des souris personnalisables quasiment dans leurs moindres détails, notamment du côté de chez Mad Catz. La personnalisation chez Nacon est un peu plus... sommaire. En effet, on se contente de trois coques en plastiques qui satisfairont les différentes tailles de paumes (S/M/L). Ce n'est pas énorme, mais au moins, la souris ne perd pas de temps avec des détails, et cette histoire de la préhension est au final un des principaux points que l'on teste au moment de l'achat. Après, se pose la question du reste du corps de la souris. Les boutons seront-ils adaptés aux gros doigts des grosses paumes utilisatrices des coques en plastique de taille L ?

Le rétro- éclairage intelligent

Et ouais. Comme quoi tout arrive. Myrhdin met le rétro-éclairage dans les bons points d'un produit. Parce que celui-ci, aussi simple et banal qu'il soit est presque intelligent. Pourquoi ? Parce que son principe est extrêmement simple : deux zones, la paume et la molette, quelques couleurs, pas des millions, que vous changez via des molettes situées sous le capot interchangeable. Vous pouvez varier les nuances des couleurs de l'arc en ciel mais c'est à peu près tout, et surtout, vous pouvez le couper quand vous souhaitez ! Par contre, c'est là que le bât blesse : on peut désactiver la LED de la paume en tournant la molette correspondante entièrement vers la gauche, mais par contre impossible d'éteindre celle de la molette de la souris en elle-même. On y revient très vite.

L'absence de logiciel propriétaire

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Branchez, glissez, cliquez. Bim. Rien d'autre  à faire. Pas de logiciels tiers à la manque à installer pour vous bouffer des ressources à ne rien faire d'autre que faire joli, garder un oeil sur ce que vous faîtes ou gérer l'éclairage de votre clavier.

Le poids

Avec 110 grammes, ce n'est peut-être pas la souris la plus légère qui soit (même Razer arrive à faire plus léger), mais c'est bien assez léger pour soutenir de longues sessions de jeux sans trop en demander à vos poignets. Vu que les quelques grammes de surpoids s'expliquent par le fait qu'elle embarque les fonctionnalités que d'autres vous font installer via un software, c'est une performance acceptable.

Ce qu'on a moins aimé

Le réglage de la résolution

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Alors on ne va pas vous mentir, on a hésité à mettre ce point dans les points qu'on aimait, mais au final, on a décidé de le mettre en tête des points négatifs avec un disclaimer : "Hey les gars, c'est pas si mauvais que cela, mais cela dépend vraiment du type de joueur que vous êtes". Le capteur optique de la souris propose pas moins de 7 niveaux de résolution, oscillant entre 400 et 5000 ppp. C'est plutôt intéressant, sauf que la procédure à suivre pour en changer est assez laborieuse : vous devez en effet faire tourner une molette située elle-aussi sous la coque de paume de la souris, qui fait changer la couleur de la molette en fonction de votre sensibilité. Si vous êtes un joueur mono-maniaque, la fonction vous importe peu et vous n'aurez à faire la manipulation qu'une fois, mais si vous passez d'un jeu à un autre au gré des messages de potes, c'est rapidement laborieux. On omet aussi l'absence de réel repère visuel sur quelle couleur correspond à quelle résolution, c'est ennuyeux au début mais au final, on retient rapidement quelles sont ses couleurs de prédilections. L'idée en soit n'était pas mauvaise, mais l'exécution laisse un peu à désirer : on n'est pas ingénieur, mais avoir le même système directement sur la molette de la souris qui donne le feedback visuel aurait été plus pratique.

Le capteur optique

Bon, ben... 5000 DPI. Y a-t-il vraiment besoin d'en dire plus ? Mais bon, y a-t-il aussi vraiment besoin de plus aussi ?

Les interrupteurs très durs

C'est peut-être nous, mais on a souvent eu l'impression que les interrupteurs des clics étaient particulièrement excentrés. On se retrouvait à devoir appuyer assez fort sur les bords des touches en elles-même pour pouvoir enregistrer la commande. Pas forcément le plus pratique quand vous jouez à des jeux, notamment des FPS, où vous avez besoin que votre gâchette soit hyper sensible !

Le câble un peu court

Alors bon, une souris filaire, déjà, c'est devenu rude pour notre utilisation de papy gamer, mais alors si en plus vous l'Affublez d'un câble d'1m50, on ne s'en sort plus. Autant pour jouer sur un laptop, cela peut se justifier, autant sur un PC de bureau, si d'aventure votre tour est sous le bureau, cela fera rapidement très peu.

La durabilité des capots

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C'est une question légitime après une utilisation assez intense et multi-gaming : est-ce que les capots, et notamment leur système d'accroche (une espèce de L d'un millimètre d'épaisseur situé de par et d'autre de chaque coque qui s'enfonce dans une encoche prévue à cet effet dans le corps de la souris), résistera-t-il au test du temps ? On n'a pas réussi à en casser un sur trois semaines d'utilisation, mais on note d'ores-et-déjà que certains embouts s'enlèvent plus facilement que d'autres. Est-ce que ce sont les encoches de la coque qui s'usent ? Ou bien les L sur les coques ? Difficile à dire. En tout cas, on vous recommande de rapidement trouver coque à votre paume et de vous y tenir. Juste au cas où.

Crache ta couleuvre, Myrhdin

C'est une souris vendue aux environs de 50 euros. On ne peut clairement pas en attendre autant que de la derniÈre de chez Razer ou le dernier fleuron de Logitech. Elle affiche quelques promesses qu'elle tient plus ou moins bien : elle fait le taff. Déjà, elle sert les gauchers comme les droitiers sans rechigner et ses réglages sont toujours littéralement au creux de votre main. Ce n'est clairement pas la souris la plus performante du marché, avec notamment un capteur optique vieillissant par rapport aux standards actuels dans le domaine (qui monte jusque 20k DPI dorénavant), mais c'est une souris de moyenne gamme qui saura satisfaire, à bas prix, les joueurs les moins exigeants.

Ce test a été réalisé par Myrhdin avec un périphérique fourni par le constructeur. Sa rédaction n'est le fruit d'aucune transaction financière que ce soit entre le rédacteur ou JeuxOnLine et le constructeur ou les entreprises le représentant.

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